Le village de Méailles borde au sud-ouest le massif du Grand Coyer, vaste ensemble montagneux d’environ 400 km² séparant les hautes vallées du Var et du Verdon et culminant à près de 2700 mètres.
La quasi-totalité du massif, où règne sans partage une nature préservée que quelques bergeries disséminées ne parviennent pas à ternir, est classée en site Natura 2000.
Le village de Méailles s’adosse à un vaste plateau ensoleillé propice à la culture qui a assuré à travers l’histoire une certaine prospérité aux villageois : au début du XIXe siècle, l’abbé Jean-Joseph Maxime Féraud indique qu’il y avait pas moins de 540 âmes à Méailles...
Vers l’est, par-delà le plateau, la Tête du Ruch domine du haut de ses 2099 m le vaste territoire de la commune.
Juché sur une falaise abrupte qui, dans les périodes les plus troubles de l’histoire médiévale, devait constituer une défense passive appréciable, le village surplombe le cours de la Vaïre, une des deux rivières principales par lesquelles le massif du Grand Coyer restitue les eaux dont l’hiver le blanchit.
La source de la Vaïre jaillit au fin fond d’une gorge sauvage et encaissée, loin du village mais sur le territoire de la commune ; un peu en aval de la source, un béal prélève l’eau de la rivière et, après un long parcours taillé jadis de main d’homme, irrigue les cultures du plateau.
Méailles, pourtant habitat typique de moyenne montagne (altitude 1024 m), jouit donc d’une exposition très ouverte, particulièrement agréable et favorable à l’occupation humaine, qui en fait un village lumineux, ensoleillé et chaleureux.
C’est la géologie du massif qui explique cette disposition géographique.